¡Hola los cristianos! Video : « La Muerte Espiritual del Hombre – Paul Washer » (vidéo de Paul Washer prêchant en espagnol)

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Espagnol / español / spanish

¡Hola los cristianos! Video : « Justin Peters denuncia el falso don de lenguas del movimiento carismático » (vidéo de Justin Peter avec sous-titres en espagnol critiquant fausses doctrines pentecôtistes)

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Espagnol / español / spanish

¡Hola los cristianos! Video : « Un Llamado al Discernimiento – Justin Peters (Subtitulado en español) – Doctrinas Peligrosas » (critique de l’Évangile de prospérité faite par Justin Peters avec sous-titres en espagnol)

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Espagnol / español / spanish

Charles Spurgeon : « Gottes Ackerwerk: Predigten » (document de Charles Spurgeon traduit en allemand)

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Pour ceux et celles qui comprennent l’allemand et/ou qui connaissent des personnes qui comprennent l’allemand, cliquez sur les liens suivants pour accéder gratuitement à une traduction en allemand d’un document du prédicateur baptiste Charles Haddon Spurgeon :

Charles Spurgeon, « Gottes Ackerwerk: Predigten » (Google)

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Voir aussi :

Allemand / Deutsch / German

Ressources chrétiennes disponibles en d’autres langues

Livres électroniques gratuits : oeuvres de Charles Spurgeon (en français)

Du jeûne selon l’Écriture (6e partie)

Dans la providence divine, j’ai trouvé récemment une revue évangélique protestante du dix-neuvième siècle contenant un article sur le jeûne selon les Écritures. Ayant apprécié les contenus de cet article utile, j’avais pensé sage de partager ses contenus sur ce blogue. Étant donné que l’article est assez long, j’avais pensé bon de le couper en différents morceaux. Voici la dernière partie:

Tels sont les passages du Nouveau Testament dans lesquels il est fait mention du jeûne. On peut cependant citer encore un certain nombre de passages, qui, sans traiter directement du sujet, s’y rapportent plus ou moins indirectement. Nous ne mentionnerons que les principaux.

Ils peuvent être rangés en deux classes, la première comprenant ceux qui recommandent la tempérance et le renoncement, et la seconde, ceux qui attaquent les abus en matière d’abstinence.

De la première, je citerai:

1 Corinthiens 9:27 : « Je meurtris mon corps et le réduis en servitude, de peur, etc. » Sans doute ce n’est pas à propos de jeûne que Paul parle ainsi, mais de privations à s’imposer, en général, pour le service de Dieu et l’édification du prochain, comme le montrent le reste du chapitre et le précédent; cependant, soit par l’exemple qu’il nous donne, soit par le motif qu’il allègue pour justifier sa manière d’agir, il nous recommande évidemment la lutte contre la domination de la chair et même le renoncement à de légitimes jouissances, dès que ce renoncement peut contribuer à la saine édification d’autrui.

Dans le même sens, de la lutte à soutenir contre la chair, il est dit ailleurs: « Prenez garde à vous-mêmes, de peur que vos cœurs ne soient appesantis par la gourmandise et l’ivrognerie, et que ce jour-là n’arrive sur vous subitement » (Luc 21:34); et ailleurs : « Si vous vivez selon la chair, vous mourrez; mais si, par l’Esprit, vous faites mourir les actes du corps, vous vivrez. » (Romains 8:13.)

Dans le passage suivant, l’apôtre parle à ses lecteurs du soin que nous devons mettre à éviter ce qui blesserait la conscience faible du prochain: « Ce n’est pas un aliment qui nous rend agréables à Dieu; car si nous mangeons, nous n’en avons rien de plus, et si nous ne mangeons pas, rien de moins. Mais prenez garde que ce droit que vous avez ne devienne une occasion d’achoppement pour les faibles… En blessant leur conscience, qui est faible, vous péchez contre le Christ. C’est pourquoi, si un aliment est une occasion de chute pour mon frère, je ne mangerai plus jamais de viande, pour n’être pas une occasion de chute pour mon frère. » (2 Corinthiens 8:8-13)

Il y a enfin des passages du Nouveau Testament qui nous mettent en garde contre l’abus que nous pourrions faire du jeûne. Ce sont essentiellement les deux suivants, les deux derniers que nous nous proposions d’examiner.

« Que personne, dit St.-Paul aux Colossiens, (2:16-23), ne vous condamne au sujet de manger ou de boire ; … choses qui sont une ombre de celles qui sont à venir et dont la réalité est en Christ. » Les prescriptions cérémoniclles établies soit par la Loi, soit par la tradition, et dans lesquelles rentrent les jeûnes, avaient entre autres une valeur symbolique. Attachez-vous, nous dit ici l’apôtre, à la réalité, la sanctification en Christ, sans donner au symbole plus de valeur qu’il ne mérite. Pour ceci, maintenez votre liberté et ne vous laissez pas condamner par les formalistes. « Si donc, continue-t-il au verset 20, si vous êtes morts avec Christ, quant aux éléments du monde,» c’est-à-dire si dans l’union avec lui vous avez renoncé aux chétives pratiques auxquelles le monde recourt pour se rendre agréable à Dieu, «pourquoi recevez-vous des ordres, selon les commandements et doctrines des hommes : ne prends point, ne touche point! — choses qui, par l’abus, sont toutes pour la corruption, quoiqu’elles aient une réputation de sagesse par un culte volontaire et par un rigoureux traitement du corps, en ce qu’on n’a pas égard à la satisfaction de la chair. » — Ainsi, tout en ayant des ménagements pour la conscience mal éclairée d’autrui, ne vous laissez pas imposer de joug, comme par des maîtres qui voudraient dominer sur votre foi et votre conduite, et surtout n’altérez pas le caractère de la vraie piété évangélique, en la faisant consister en bonne partie en actes cérémoniels que vous vous imposeriez arbitrairement et abusivement. Le résultat en serait, malgré certaines apparences, non votre sanctification véritable, mais votre «corruption ; » tout en croyant dominer la chair, vous vous préoccuperiez beaucoup trop d’elle et vous détourneriez votre attention soit de la surveillance à exercer sur vos sentiments tout d’abord, soit des œuvres de charité et de renoncement que Dieu demande positivement de vous.

« L’Esprit, dit encore Paul, dans 1 Timothée 4:1-10, l’Esprit annonce expressément que, dans les temps postérieurs, quelques-uns se retireront de la foi, s’attachant à des esprits séducteurs et à des doctrines de démons, par la fausse dévotion de diseurs de mensonges, qui ordonneront… de s’abstenir d’aliments que Dieu a créés pour être pris avec actions de grâces par les fidèles,… parce que tout ce que Dieu a créé est bon, et rien à rejeter quand c’est pris avec actions de grâces, car c’est sanctifié par la Parole de Dieu et la prière. En exposant ces choses tu seras un bon serviteur de Jésus-Christ, nourri des paroles de la foi et de la bonne doctrine… Exerce-toi à la piété; car l’exercice corporel est utile à peu de chose, mais la piété est utile à tout, ayant la promesse de la vie… Nous avons mis nos espérances dans le Dieu vivant. » Ce passage ne nous arrêtera pas. Il condamne ce que nous avons déjà entendu le Seigneur condamner chez les Pharisiens et les Johannites: la pratique habituelle du jeûne, au détriment de la piété spirituelle et joyeuse des rachetés. Je ne pense pas avoir besoin de montrer qu’il n’y a pas la moindre contradiction entre l’exhortation de Paul que nous rencontrons ici et ce soin qu’ailleurs il nous dit avoir mis à mater son corps et à le tenir en servitude. La continence peut et doit même s’associer à la piété spirituelle, dans une joyeuse communion avec le Sauveur.

Nous tirerons de ces passages du Nouveau Testament des conclusions tout à fait semblables à celles que l’Ancien Testament nous a suggérées.

Si, sous l’ancienne économie, le jeûne devait être d’un usage rare, essentiellement occasionnel, et être considéré comme un acte d’humiliation servant d’auxiliaire à la prière par laquelle on cherchait la miséricorde de Dieu dans l’épreuve; sous la nouvelle, son usage ne peut être que plus rare encore, et se restreint décidément à certaines circonstances.

Le seul jeûne périodique établi par la Loi, « ombre des choses à venir dont le corps est en Christ, » a dû tomber, son idée étant réalisée. En établir un de nouveau, ce serait rentrer dans la voie des Pharisiens ou des Johannites. Aussi le Nouveau Testament n’établit-il point de rite pareil. Le jeûne ne peut, pas même un jour, se transformer en une habitude pour le chrétien, qui possède son Sauveur.

Mais certaines circonstances exceptionnelles se présentant, le jeûne peut et doit être utilisé comme un précieux auxiliaire de la prière.

L’analyse des passages du Nouveau Testament relatifs au jeûne nous a montré les cas de ce genre se rangeant sous deux chefs.

1. Le jeûne est opportun comme auxiliaire de l’humiliation et d’une fervente prière, lorsque les fidèles ont à entreprendre une grande œuvre dans l’intérêt du règne de Dieu. Tel est le cas du jeûne de Jésus au désert, des chrétiens d’Antioche sur le point d’envoyer des missionnaires , des apôtres et des églises lors de l’établissement d’anciens, des disciples de Christ ayant à remporter sur les démons une victoire particulièrement difficile.

2. Le jeûne est opportun, comme auxiliaire de la prière encore, dans la recherche de la présence du Sauveur, si nous en sommes momentanément privés et jusqu’à ce que nous l’ayons retrouvée. Tel a dû être le jeûne des disciples à la mort de leur Maître; tel celui d’Anne et de tous ceux qui attendaient la délivrance d’Israël; tel peut et doit être le nôtre, si nous nous trouvons dans une situation spirituelle analogue.

Ces deux cas se présentent à nous appuyés de l’autorité expresse du Nouveau Testament. Peut-on en admettre d’autres?

L’Ancien Testament nous en fournirait des exemples. Seulement ils ne se présentent pas à nous avec une autorité dogmatique; car, outre qu’ils appartiennent à l’autre économie, ils se rapportent ordinairement à des jeûnes volontaires et non à des jeûnes ordonnés de Dieu. Ils sont toutefois proposés à notre sérieux examen, et plus ou moins recommandés par le caractère personnel et théocratique d’hommes tels que Samuel, David, Josaphat, Daniel, Esdras, Néhémie. Ces hommes de Dieu ont jeûné notamment dans de grands malheurs ou des périls imminents, cherchant dans l’humiliation et avec des prières particulièrement ferventes, la miséricordieuse assistance de l’Éternel leur Dieu.— Si donc des circonstances pareilles se présentent pour nous, pour notre famille, pour notre pays ou pour l’Église, nous avons à examiner, dans notre liberté chrétienne, si nous n’avons pas aussi à nous aider du jeûne pour soutenir notre humiliation et notre prière, dans la lutte extraordinaire qu’il s’agit alors d’engager avec le Seigneur.

Nous avons vu que le jeûne peut-être utile comme auxiliaire de la prière. Ne peut-il pas aussi servir d’auxiliaire à la sanctification? Nous avons déjà touché à ce point délicat; abordons-le plus directement. Nous sommes bien avertis, par l’Écriture et l’expérience de l’Église, que « l’exercice corporel est utile à peu de chose, » que l’abus est ici tout près de l’usage, qu’en revanche la piété (opposée par Paul au jeûne) est utile à tout et communique la vie par un effet de la promesse du Père; ainsi n’attendons point directement du jeûne quelque progrès dans la sanctification; craignons plutôt, au contraire, en la cherchant par ce moyen, d’arriver à toutes sortes de funestes écarts, indiqués au commencement de cette étude et dont il n’y a eu que trop d’exemples. Mais si, pour mater notre corps, au cas qu’il soit particulièrement enclin à telle ou telle jouissance matérielle qui le tente très vivement et qui menace de nous dominer, nous essayons avec prière de combattre cette disposition en nous condamnant à un usage très restreint, et même à une abstinence totale de cette dangereuse jouissance, qui ne nous approuverait? « Toutes choses me sont permises, mais toutes ne sont pas avantageuses,et je ne serai sous la dépendance de quoi que ce soit.» (1 Corinthiens 6:12-13.) Seulement, en usant de ce moyen de discipline, souvenons-nous qu’il est secondaire et qu’il doit être surveillé dans son emploi et ses effets. Nos principales armes, nos armes ordinaires et toujours sûres, sont celles que l’Écriture nous recommande expressément. (Ephésiens 6:10-18, etc.)

J. J. Faure

source:

« Le Chrétien évangélique – volume 3 » (Livre numérique Google)

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Voir aussi:

Du jeûne selon l’Écriture (5e partie)

Prière

Livres chrétiens

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Du jeûne selon l’Écriture (5e partie)

Dans la providence divine, j’ai trouvé récemment une revue évangélique protestante du dix-neuvième siècle contenant un article sur le jeûne selon les Écritures. Ayant apprécié les contenus de cet article utile, j’avais pensé sage de partager ses contenus sur ce blogue. Étant donné que l’article est assez long, j’avais pensé bon de le couper en différents morceaux. Voici la cinquième partie:

Dans les temps apostoliques, il n’est fait mention du jeûne que dans les Actes et les épîtres aux Corinthiens.

Dans les Actes, chapitre 10, nous lisons qu’ « il y avait à Césarée un nommé Corneille, homme pieux, craignant Dieu avec toute sa maison, faisant beaucoup d’aumônes au peuple et priant Dieu continuellement. » Puis vient le récit de sa vision par l’auteur sacré, puis ce même récit fait par lui-même à Pierre en ces termes: « Il y a 4 jours qu’à cette heure je jeûnais, et à la neuvième heure j’étais en prière dans ma maison, et voici un homme se présenta à moi en vêtements resplendissants et dit: Corneille, ta prière a été exaucée et tes aumônes ont été rappelées en mémoire devant Dieu, envoie donc, etc. » — Quel rôle joue ici le jeûne? Bien que cet homme ne soit pas encore sous l’économie évangélique, le jeûne paraît très secondaire dans sa piété. Il n’en est question ni dans le portrait que trace de lui l’évangéliste, ni dans les louanges que l’ange lui adresse. Corneille lui-même ne paraît y avoir attaché d’autre importance que celle d’un secours pour la prière, celle-ci étant évidemment la chose principale.

Dans le même livre, chap. 13, nous lisons qu’ « il y avait dans l’église d’Antioche quelques prophètes et docteurs, et que, comme ils servaient le Seigneur dans le ministère et qu’ils jeûnaient, le Saint-Esprit leur dit: Mettez-moi à part Barnabas et Saul pour l’œuvre à laquelle je les ai appelés. Alors, ayant jeûné et prié, et leur ayant imposé les mains, on les laissa aller. »

Dans ce passage, il est question de deux jeûnes: celui des cinq prophètes avant la vocation qu’adresse le Saint-Esprit, et celui de l’Église après cette vocation et avant le départ des deux frères que le Saint-Esprit a désignés. Nous ne savons pas à quelle occasion et dans quel but spécial le premier eut lieu. Quoi qu’il en soit , c’est tandis que les prophètes l’observaient et vaquaient au service de Dieu, qu’ils reçoivent une communication infiniment remarquable de l’Esprit de Dieu (comme c’est au milieu des prières et des jeûnes de Corneille que le Seigneur lui accorde une importante révélation). Il y a là évidemment une approbation indirecte, mais très positive, de l’Esprit sur leurs actes et leurs dispositions, et il devait en résulter un grand encouragement à la prière et au jeûne accomplis dans cet esprit et de cette manière.

Le second jeûne, célébré pour le départ des missionnaires, est étroitement uni aux prières adressées au Seigneur pour lui demander sa bénédiction sur l’œuvre qu’ils entreprennent. Il a ceci de remarquable qu’il est célébré au milieu de circonstances joyeuses en même temps que graves. Car ne devait-ce pas être un grand sujet de joie pour l’Église que la révélation qui venait de lui être accordée et la grande œuvre à laquelle elle était appelée pour le salut du monde et la gloire de Dieu? Pourquoi donc jeûner? Apparemment à cause de la responsabilité qui devait peser sur les faibles instruments d’une œuvre si difficile. D’où nous devons conclure qu’en face d’une grande œuvre à commencer, il est bon de s’humilier, de se recueillir, d’examiner sa faiblesse propre, de renoncer à soi-même, de se traiter durement, pour se jeter alors avec d’autant plus d’abandon entre les bras du Seigneur et recourir avec d’autant plus d’énergie à son secours puissant et seul efficace. Ici le jeûne a la même signification que celui de Jésus à l’entrée de son ministère et que celui qu’il prescrit avant qu’on entreprenne de chasser un démon.

Dans le même livre, 14:21-23, il est dit que les deux missionnaires « retournèrent à Lystre, Iconie et Derbe, affermissant les âmes des disciples, les exhortant à persévérer dans la foi et disant que c’est par beaucoup d’afflictions qu’il nous faut entrer dans le royaume de Dieu. Puis leur ayant fait nommer des anciens dans chaque assemblée, après avoir prié avec jeûnes, ils les remirent au Seigneur en qui ils ont cru.» — Le jeûne ici se justifie comme dans le dernier cas examiné. La principale raison de ce jeûne, sinon la seule, paraît être, en effet, la gravité de la position de ces églises, appelées à se choisir dans leur sein des conducteurs et à se contenter désormais de leurs propres ressources.

Il n’est plus question de jeûne dans le livre des Actes que dans cette phrase de 27:9 : « Le jeûne était déjà passé, » qui nous montre que le seul ou le grand jeûne national des Juifs était l’unique jeûne fixé par la Loi, celui de la fête des Propitiations en automne.

Il est bien dit, dans l’histoire du naufrage de Paul, que l’équipage resta « quatorze jours sans rien prendre pour ainsi dire » ; mais c’était sans intention de jeûne, et sous l’effet des préoccupations et de l’émotion. — De même quand Paul est renversé sur le chemin de Damas, « il fut trois jours sans voir, et il, ne mangea ni ne but » (Actes 9:9); probablement moins par acte de volonté que sous la puissance des impressions du moment, ce que confirme ce qui est dit, « qu’après son baptême, ayant pris de la nourriture, il fut fortifié.» (Vers. 19. Comp. XXVII, 34-36).

Il est enfin question de jeûne dans trois passages des Corinthiens, ou plutôt dans deux.

Dans la 1re épître, chapitre 7, verset 5, nous lisons dans le texte reçu: « Ne vous privez pas l’un de l’autre, si ce n’est d’un consentement mutuel, pour un temps, afin de vaquer au jeûne et à la prière.» Mais les mots «au jeûne, etc.,» n’existent pas dans les anciens manuscrits (A,B,C,D,E,F,G), ce qui annule pour nous le passage*. Toutefois on comprend l’introduction postérieure* de ces mots, la continence devant être unie à l’abstinence, comme un traitement dur de soi-même, bien opportun lorsqu’on veut s’approcher solennellement de Dieu.

La dernière mention du jeûne dans l’Écriture est celle que nous trouvons dans deux passages assez semblables de la 2e épître aux Corinthiens. Paul, parlant sans doute de lui et de Timothée, au nom duquel il écrit aussi, dit (6:4-5): « En toutes choses nous nous rendons recommandables comme serviteurs de Dieu par beaucoup de persévérance au milieu des tribulations, des nécessités,… des travaux, des veilles, des jeûnes; par de la pureté, de la connaissance, etc.,» et (11:23-27) : « Sont-ils serviteurs de Christ (je parle en déraisonnant), je le suis encore plus: souvent en voyages, en périls…; dans le travail et la peine, souvent en veilles, dans la faim et la soif, souvent en jeûnes, dans le froid et la nudité. » — Est-il question dans ces deux passages de jeûne volontaire proprement dit, ou de privation forcée de nourriture? Il paraît plus naturel de l’entendre, d’après le contexte, de ces « nécessités » dont parle le premier passage au verset 4, et de « la faim et la soif » mentionnées par le second. La circonstance qu’au dernier endroit les mots «jeûnes» et« faim et soif» feraient double emploi ne prouve rien, car dans l’animation de son exposition, Paul se répète aussi quand, après avoir dit au verset 25 : « trois fois j’ai fait naufrage, j’ai passé un jour et une nuit à la pleine mer, » il ajoute plus loin : « en périls sur la mer. » — Une seconde raison à alléguer en faveur de l’interprétation que nous indiquons, c’est que, dans un passage semblable de la 1re épître (4:11), il n’est pas question de jeûne, mais nous lisons : « Jusqu’à cette heure-ci nous avons faim et soif; nous sommes nus, nous travaillons péniblement de nos mains, etc.» Une troisième remarque, appuyant encore cette manière de voir, c’est qu’ici manque la mention de la prière, qui accompagne habituellement celle du jeûne volontaire.

source:

« Le Chrétien évangélique – volume 3 » (Livre numérique Google)

* Avant de commencer, je dois affirmer clairement que je ne suis pas d’accord que des croyant(e)s et églises brisent leur communion en raison du sujet des versions bibliques. Moi, je ne veux pas créer une « chicane » ou semer de la discorde. Ne voulant pas que des gens pensent faussement que je suis nécessairement d’accord avec la position de l’auteur concernant la question des « meilleurs » manuscrits et quels mots appartiennent dans la Parole de Dieu, moi comme laïc et noble Béréen (Actes 17:11), je mentionne ici que je ne suis pas d’accord avec la position de l’auteur concernant ce que sont les « meilleurs » manuscrits. L’auteur de cet article présuppose automatiquement ceci : plus ancien manuscrit = manuscrit plus fidèle. Hmmm… pas nécessairement. Et l’auteur présuppose aussi automatiquement ceci : plus long verset dans un manuscrit = manuscrit où il y a eu des ajouts. Hmmmm… pas nécessairement. Ce sont deux présuppositions qui doivent être prouvées. (Un avocat et auteur chrétien avait critiqué de telles présuppositions – cliquez ici.) Est-ce que les gens ont assez de données historiques pour pouvoir prouver ces présuppositions? Est-ce que nous avons des témoins oculaires fiables qui pourraient nous montrer chaque fois dans les deux derniers millénaires quand il y a eu supposément des mots « ajoutés » dans les manuscrits? Pourquoi des ajouts sont automatiquement présupposés dans les manuscrits présupposés être « moins bons »? Pourquoi automatiquement exclure la possibilité qu’il y a eu des mots enlevés (ex. 1 Jean 5:7) dans les manuscrits présupposés être « meilleurs »? Je pourrais aussi bien présupposer ceci : « Les manuscrits moins anciens sont moins anciens parce qu’ils avaient été copiés plus souvent et ils avaient été copiés plus souvent parce que ces manuscrits étaient meilleurs et plus fiables, tandis que les manuscrits plus anciens avaient été mieux conservés parce qu’ils avaient été moins utilisés étant donné qu’ils étaient moins fiables. »  Et en conjonction avec cette présupposition, je présuppose le principe suivant qui me semble être plus spirituel et moins tour-d’ivoire-esque : « on connaît un manuscrit préservé providentiellement par Dieu à ses fruits ». Quels manuscrits de la Bible ont été associés par exemple avec les grands réveils spirituels du passé (je ne parle pas des faux « réveils » pentecôtistes!), aux grandes oeuvres missionnaires et à cette grande révolution spirituelle qu’était la Réforme protestante qui nous avait libéré de l’Âge des Ténèbres? Je trouve ça particulièrement intéressant comme « coincidence » qu’au 19e siècle, alors que les papes étaient en train d’anathémiser les sociétés bibliques protestantes, qu’un « protestant » allemand à la même époque vient à avoir accès à des « meilleurs manuscrits » du Vatican – d’où venait (« coincidence intéressante! ») ces condamnations officielles des sociétés bibliques protestantes – et que nous avons commencé à avoir soudainement dans le monde protestant des nouvelles versions de la Bible basées sur ces « meilleurs manuscrits ». La « Revised Version », qui devait simplement moderniser l’anglais de la version « King James » en Angleterre et non pas remplacer les manuscrits utilisés pour la traduction, aurait été faite malhonnêtement (voir ici). Pourquoi ces « meilleurs manuscrits » devaient être introduits en Angleterre de façon malhonnête par des gens qui avaient aussi approuvé le mouvement d’Oxford, un mouvement pernicieux du 19e siècle qui avait cherché à catholiciser l’anglicanisme et qui avait été dénoncé par exemple par Charles Spurgeon, Merle d’Aubigné et J. C. Ryle? (Le mouvement d’Oxford est un mouvement qui avait utilisé de la malhonnêteté pour avancer son agenda et il y a des preuves écrites pour le prouver – cliquez ici.) Que dit Jésus concernant les mauvais fruits et les mauvais arbres? Depuis que nous avons ces « meilleurs manuscrits », avons-nous des meilleures Bibles et un meilleur christianisme? Avons-nous connu des véritables réveils spirituels et une plus grande piété dans le monde protestant avec ces « meilleurs manuscrits » de la Bible? Bon! Assez dit pour l’instant! 

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Voir aussi:

Du jeûne selon l’Écriture (6e partie)

Du jeûne selon l’Écriture (4e partie)

Prière

Livres chrétiens

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Diapositive1

Du jeûne selon l’Écriture (4e partie)

Dans la providence divine, j’ai trouvé récemment une revue évangélique protestante du dix-neuvième siècle contenant un article sur le jeûne selon les Écritures. Ayant apprécié les contenus de cet article utile, j’avais pensé sage de partager ses contenus sur ce blogue. Étant donné que l’article est assez long, j’avais pensé bon de le couper en différents morceaux. Voici la quatrième partie:

Dans le Nouveau Testament, la mention du jeûne n’est pas fréquente. Il n’en est pas question dans les épîtres, sauf dans trois passages des Corinthiens, qui sont sans importance en cette matière. En revanche il en est parlé six fois dans les Évangiles et trois fois dans les Actes. — Faisons rapidement la revue de ces passages.

Matthieu (4:1-4) nous dit que « Jésus fut emmené par l’Esprit dans le désert pour être tenté par le diable. Et après avoir jeûné 40 jours et 40 nuits (dans lesquels, ajoute Luc, il ne mangea rien), finalement il eut faim. Et s’approchant, le Tentateur lui dit: Si tu es le fils de Dieu, dis que ces pierres deviennent du pain. Mais répondant, il dit: L’homme ne vivra pas seulement de pain, mais de toute parole sortie de la bouche de Dieu. » — Ce jeûne ne paraît pas avoir été prémédité par Jésus. Il lui a été imposé par le Père, comme l’indiquent ces paroles du verset 1: « Jésus fut emmené par l’Esprit pour être tenté, » et la réponse de Jésus au verset 4. Mais si ce jeûne fut une épreuve, il ne fut pas uniquement cela, car pendant les 40 premiers jours, le Seigneur ne souffrit pas. On est donc conduit à y voir un auxiliaire destiné à lui permettre de s’absorber quelque temps dans la méditation et la prière avant de commercer son œuvre. — C’est par là que le jeûne de Christ intéresse notre étude.

Le second passage se lit dans Matthieu 6:16-18. Au verset 1 du chapitre, nous lisons, d’après la meilleure leçon: « Prenez garde à ne pas faire votre justice (vos actes de justice, de sainteté) devant les hommes, pour en être vus, sinon vous n’avez point de salaire auprès de votre Père qui est dans les cieux. » Après quoi le Seigneur passe en revue trois sortes de ces actes de justice : l’aumône (versets 2-4), la prière (5-15) et enfin le jeûne (16-18), donnant sur la pratique de chacune des recommandations analogues. Du jeûne, il dit entre autres « Lorsque vous jeûnez, ne soyez pas comme les faux dévots, à l’air sombre…. Mais toi, quand tu jeûnes, oins ta tête et lave ton visage, afin qu’il ne paraisse pas aux hommes que tu jeûnes, mais à ton Père qui est là dans le secret, et ton Père te récompensera publiquement. » — Le jeûne n’est pas ici expressément recommandé, mais la pratique en est supposée; et en tout cas il est indiqué comme récompensé de Dieu, s’il est accompli dans l’humiliation sincère et personnelle devant Dieu, sans ostentation aucune.

Dans le troisième passage, Matthieu 9:14-15, auquel il faut unir Luc 5:33-35, il nous est raconté que les disciples de Jean vinrent à Jésus, lui disant: « Pourquoi nous et les Pharisiens jeûnons-nous beaucoup, (souvent, dit Luc,) et faisons-nous des prières, tandis que tes disciples ne jeûnent point, mais mangent et boivent? » Et Jésus leur répondit: « Les amis de noce peuvent-ils être dans le deuil, taudis que l’époux est avec eux? Mais les jours viennent que l’époux leur sera ôté, et alors ils jeûneront. » — Sous la discipline de Christ, le jeûne n’est pas naturel; il est contraire à l’état habituel de joie spirituelle du racheté; aussi Jésus n’a-t-il point fait jeûner ses disciples. Bien plus, en ne jeûnant pas, il a protesté contre le jeûne des Johannites et des Pharisiens. Il fait même assez directement entendre, par la parabole des vieux vases, qui suit les paroles dont nous nous occupons, que le jeûne fréquent des Johannites et des Pharisiens était le résultat d’un état spirituel duquel ils devaient sortir.— Cependant le Seigneur suppose opportun le jeûne dans la douleur d’une âme qui a perdu la présence du Seigneur, et jusqu’à ce qu’elle l’ait retrouvée. Il n’est pas le moyen de la faire retrouver, mais il porte à ne pas passer légèrement sur un tel état, à s’en affliger plutôt, et à lutter avec le Seigneur jusqu’à ce qu’il accomplisse de nouveau ses promesses en nous rendant notre joie. — La situation des disciples après la mort de Christ était critique pour la foi; il fallait alors qu’ils luttassent par la prière et sollicitassent l’accomplissement de la promesse de la résurrection de Christ. Nous sommes dans une situation analogue si quelque péché particulier, ou un réveil de conscience après un temps d’engourdissement, nous révèle que nous sommes loin de Christ. Alors accourons à lui, humiliés, et tout en comptant avec foi qu’il nous rendra sa paix, ceignons-nous d’abnégation et ne nous laissons pas aller à la recherche de notre bien-être.

Une quatrième et dernière mention du jeûne dans l’histoire du Seigneur se trouve dans la réponse de Jésus aux disciples étonnés de n’avoir pu guérir l’enfant lunatique. « Jésus étant entré dans la maison, nous disent les évangélistes (comp. Marc 9:28-29, et Matthieu 17:19-21), ses disciples s’approchèrent de lui en particulier et lui demandèrent: « Pourquoi n’avons-nous pas pu chasser le démon? » Jésus leur répondit: « C’est à cause de votre incrédulité. En vérité, je vous dis que si vous aviez de la foi comme un grain de moutarde, vous diriez à cette montagne: Transporte-toi d’ici là ! et elle se transporterait, et rien ne vous serait impossible. Or cette espèce ne peut être chassée par aucun moyen que par la prière et le jeûne. » Nous trouvons ici la recommandation positive du jeûne dans certaines occasions. Ce sera le cas spécialement s’il s’agit d’une grande difficulté spirituelle et pratique à surmonter, d’une grande victoire à remporter sur un malin esprit, sur Satan et son œuvre; et l’esprit dans lequel il devra être pratiqué nous est indiqué par le Seigneur, quand il associe au jeûne la prière et la foi. La grande arme c’est la foi, mais une foi ravivée et soutenue par la prière. Quant au jeûne, il sert à rendre la prière plus intense et plus persévérante. — Ici donc, comme ailleurs dans l’Écriture, point d’opus operatum du jeûne, point de valeur intrinsèque attribuée à l’acte matériel, mais cet acte recommandé simplement comme un auxiliaire de la prière et par là de la foi. « Là où il s’agit, dit Calvin, d’un combat sérieux avec Satan, toute espèce de foi n’atteint pas le but; il faut une lutte vigoureuse. Faibles conjurateurs de démons, vous vous préparez au combat comme s’il ne s’agissait que d’un jeu; mais vous avez affaire à un ennemi que vous ne pourrez vaincre qu’avec les plus grands efforts. Il vous faut réveiller votre foi par la prière; et parce que vous y êtes paresseux et froids, il faut la soutenir par le jeûne. »

En dehors de l’histoire de Jésus lui-même, les évangélistes mentionnent encore deux fois le jeûne.

« Anne, nous est-il dit dans Luc 2:37, ne sortait point du lieu sacré, rendant son culte en jeûnes et en prières, nuit et jour. » — Il était naturel qu’un fidèle de l’ancienne alliance, dans l’attente du Libérateur, pratiquât le jeûne et l’oraison. Dans cette situation le Seigneur l’eût approuvée, nous paraît-il, d’après sa réponse aux disciples de Jean et des Pharisiens. — D’ailleurs ici encore le jeûne est intimement uni à la prière.

La dernière mention du jeûne dans les Évangiles se trouve, Luc 18:12, dans les paroles du Pharisien: « Je jeûne deux fois la semaine. » Ces mots nous rappellent à quel degré l’abus des pratiques cérémonielles s’était répandu chez les Pharisiens, et dans quel esprit ils accomplissaient le jeûne, qu’ils considéraient comme une œuvre méritoire. Il n’est pas dit que le péager jeûnât, mais il avait le sentiment profond de ses péchés, et Jésus nous dit que « le péager retourna justifié dans sa maison plutôt que l’autre. » — Le jeûne donc, s’il est utile, n’est pas indispensable, et en tout cas, s’il est accompli d’une manière formaliste, il est sans aucun prix devant Dieu et même dangereux.

source:

« Le Chrétien évangélique – volume 3 » (Livre numérique Google)

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Voir aussi:

Du jeûne selon l’Écriture (5e partie)

Du jeûne selon l’Écriture (3e partie)

Prière

Livres chrétiens

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Diapositive1

Charles Spurgeon : « Funken vom himmlischen Leuchter » (document de Charles Spurgeon traduit en allemand)

SpurgeonDeutsch9

Pour ceux et celles qui comprennent l’allemand et/ou qui connaissent des personnes qui comprennent l’allemand, cliquez sur les liens suivants pour accéder gratuitement à une traduction en allemand d’un document du prédicateur baptiste Charles Haddon Spurgeon :

Charles Spurgeon, « Funken vom himmlischen Leuchter » (Google)

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Voir aussi :

Allemand / Deutsch / German

Ressources chrétiennes disponibles en d’autres langues

Livres électroniques gratuits : oeuvres de Charles Spurgeon (en français)

Livres chrétiens gratuits – sujet : prière

Voici une liste de liens permettant d’accéder à des documents électroniques que j’ai trouvés qui peuvent être lus ou téléchargés gratuitement. Ces vieux documents chrétiens qui avaient été écrits en français sont des livres qui traitent le sujet de la prière :

1) « Prières chrétiennes à l’usage des familles » (Livre numérique Google)

2) Jean Calvin, « Exposition sur L’oraison de notre Seigneur Jésus-Christ » (Livre numérique Google)

3) Jean Daillé, « Exhortation à prier Dieu pour la paix: Psaumes 122:6 » (Livre numérique Google)

4) Pierre Dumoulin, « Familière instruction pour consoler les malades avec plusieurs prières sur ce sujet » (Livre numérique Google)

5) Pierre Dumoulin, « Saintes prières, plus divers traités » (Livre numérique Google)

Contenus :

– Traité 1 : Saintes prières

– Traité 3 : Action de grâces après la Sainte Cène

– Traité 6 : Préparation à jeûne et repentance

– Traité 9 : Sermon de jeûne et de la repentance ou sermon sur Daniel chapitre 9

– Traité 10 : Prière et méditation de l’âme fidèle sur l’affliction présente de l’Église

6) Pierre Dumoulin, « Semaine de méditations et de prières, avec une préparation pour la Sainte Cène » (Livre numérique Google)

Contenus:

– Méditation préparatoire pour toutes sortes de prières : Ecclésiaste 5:2 (p. 78)

7) PIerre Dumoulin, « Sermons, divisés en dix décades: avec un traité de Melchisédec, Volumes 1 à 5 » (Livre numérique Google)

Contenus :

– Volume 1 :

– Sermon sur Romains chapitre 8, verset 26 (p. 179)

– Volume 3 (à partir de p. 551) :

– Sermon sur 2 Corinthiens chapitre 12, versets 7 à 9 (p. 226 du volume 3)

– Volume 4 (à partir de p. 807) :

– Sermon sur Matthieu chapitre 26, verset 38 (p. 183 du volume 4)

8) Pierre Dumoulin, « Sermons divisés en dix décades – Volumes 6 à 10 » (Livre numérique Google)

Contenus:

– Volume 6 :

– Sermon sur 2 Chroniques chapitre 30, versets 18 et 19 (p. 184 du volume 6)

– Volume 8 (à partir de p. 463) :

– Sermon sur Luc chapitre 11, versets1 et 2 (p. 118 du volume 8)

9) Pierre Dumoulin, « Sermons sur quelques textes de l’Écriture Sainte » (Livre numérique Google)

Contenus:

– Sermon sur Daniel chapitre 9, versets 1 à 9 (p. 149)

10) Jonathan Edwards, « L’union dans la prière pour la propagation de l’Évangile: abrégé d’un humble essai, dont le but est de provoquer un accord visible du peuple de Dieu » (Livre numérique Google)

11) Guillaume Farel, « Forme d’oraison pour demander à Dieu la sainte prédication de l’Évangile » (Livre numérique Google)

12) Pierre Jurieu, « Traité historique contenant le jugement d’un protestant sur la théologie mystique » (Livre numérique Google)

13) Martin Luther, « Explication de l’Oraison dominicale » (Livre numérique Google)

14) César Malan, « Manuel du vrai protestant, ou courtes réponses d’un disciple de la Bible aux principales questions de la controverse romaine » (Livre numérique Google)

Contenus:

Troisième controverse : le Culte (p. 42)

sujets traités:

le signe et adoration de la Croix

le chapelet imité du paganisme

le Rosaire

latin employé par Rome

extrême onction : vaine pratique

Quatrième controverse : la Vierge, les Saints et leurs Reliques (p. 70)

sujets traités:

la Vierge Marie ne peut être invoquée

la Vierge Marie n’est pas médiatrice

les Saints ne prient pas pour nous

le Patron ou le Saint tutélaire

prières pour les morts

Cinquième controverse : le pardon des péchés (p. 82)

sujets traités:

Dieu seul doit être invoqué

la Pénitence n’est pas un sacrement

la vraie repentance

attrition

les Pénitences viennent du paganisme

les Pénitences sont rejetées par la Bible

le Confesseur des Protestants

Directoire des Confesseurs : livres obscènes

la Confession : ce qu’elle est

l’absolution romaine fait Dieu menteur

15) César Malan, « Premiers sermons prêchés dans sa maison de prières » (Livre numérique Google)

Contenus :

– « Consécration d’une maison de prière », Sermon sur 1 Rois chapitre 8, versets 57 et 58 (p. 1)

16) César Malan, « Venez et voyez » (Livre numérique Google)

17) Edouard Monod, « Le Fils de Dieu, sa gloire, sa puissance, son patrimoine, sa mission: étude dogmatique d’après les 3 premiers versets de la prière sacerdotale (thèse, 1869, Faculté de théologie protestante de Montauban » (Livre numérique Google)

18) Horace Monod, « La lèpre et l’Évangile – 2 sermons : guérison d’un lépreux (Luc chapitre 5) et les dix lépreux (Luc chapitre 17) » (Livre numérique Google)

19) Félix Neff, « Méditations sur le quatrième chapitre de l’épître de Saint-Jacques » (Livre numérique Google)

20) César Pégorier, « Système de la religion protestante » (livre numérique Google)

21) César Pégorier, « Théologie chrétienne qu’on explique en forme d’entretiens, pour la rendre plus claire et plus sensible » (livre numérique Google)

22) Bénédict Pictet, « Deux sermons [Jacques 4:3] sur les défauts des chrétiens dans leurs prières » (Livre numérique Google)

23) Bénédict Pictet, « Cantiques et prières pour les principales solennités des chrétiens » (Livre numérique Google)

24) Bénédict Pictet, « Prières pour les jours de Sainte Cène, de Noël, de Pâque, de Pentecôte et de septembre, et pour des jours de jeûne » (Livre numérique Google)

25) Bénédict Pictet, « Prières pour tous les jours de la semaine, et sur divers sujets » (Livre numérique Google)

26) Bénédict Pictet, « Le voyage de Béthel: contenant les prières et méditations pour ouïr salutairement la Parole de Dieu et participer dignement à la Sainte Cène » (Livre numérique Google)

27) Bénédict Pictet, « La théologie chrétienne, et la science du salut ou l’exposition des vérités que Dieu a révelées aux hommes dans la Sainte Écriture: avec la réfutation des erreurs contraires à ces vérités, l’histoire de la plupart de ces erreurs, les sentiments des anciens pères, et un abrégé de ce qu’il y a de plus considérable dans l’histoire sainte et profane, Volume 2 » (Livre numérique Google)

28) Bénédict Pictet, « La morale chrétienne ou l’art de bien vivre, Volume 2 » (Livre numérique Google)

29) André Rivet, « Douze méditations de quelques mystères de notre rédemption et autres doctrines et exercices de piété » (Livre numérique Google)

Contenus :

– méditation sur la lutte de Jacob (Genèse chapitre 32, versets 24 à 28) (p. 352)

– méditation sur la prière (Matthieu chapitre 6, versets 5 et 6) (p. 460)

30) André Rivet, « Exhortations à la repentance au sujet du siège et de la reddition de Maestricht » (Livre numérique Google)

Contenus :

– Exhortation à repentance en un jour de jeûne et prières extraordinaires durant le siège de Maestricht (1632) – Juges chapitre 20, versets 26 à 28 (p. 3)

31) André Rivet, « Instruction préparatoire à la Sainte Cène » (Livre numérique Google)

32) Napoléon Roussel, « Élans de l’âme vers Dieu » (Livre numérique Google)

33) J. C. Ryle, « Pensées explicatives sur l’Evangile de saint Matthieu » (Livre numérique Google)

34) J. C. Ryle, « Priez-vous?: question pour le temps présent » (Livre numérique Google)

35) Thomas Scott, « Essais sur les sujets les plus importants de la religion, Volume 2 » (Livre numérique Google)

Contenus:

– Essai 23 : La prière (p. 277)

36) Charles Spurgeon, « La première prière de Saint Paul : sermon » (Livre numérique Google)

37) Charles Spurgeon, « Sermons de Charles Spurgeon, Tome II » (Livre numérique Google)

Contenus :

– Prions – Psaume chapitre 73, verset 28 (p. 1)

38) Pierre Viret, « Exposition de l’oraison de notre Seigneur » (Livre numérique Google)

39) Pierre Viret, « Instruction chrétienne et somme générale de la doctrine des Saintes Écritures » (Livre numérique Google)

40) Isaac Watts, « Méditations pieuses » (Livre numérique Google)

Contenus :

– Méditation douzième : sur la prière – Job chapitre 23, verset 3 (p. 119)

41) Jean-Jacques Harens, « Guide du lecteur de la Bible » (Livre numérique Google)

42) Samuel Descombaz, « Guide biblique ou harmonie et commentaire pratique et populaire de l’Ancien et du Nouveau Testament – Volume 3 » (Livre numérique Google)

43) Louis Burnier, « Études élémentaires et progressives de la Parole de Dieu – Volume 5 : Les Évangiles (2e partie) » (Livre numérique Google)

44) Nicolaus Ludwig von Zinzendorf, « Abrégé des discours prononcés à Berlin – Volume 1 : douze discours sur l’oraison dominicale » (Livre numérique Google)

45) Charles Drelincourt, « Recueil de sermons sur divers passages de l’Écriture Sainte » (Livre numérique Google)

Contenus :

– Sermon sur l’Évangile de notre Seigneur Jésus-Christ selon Saint Jean, chapitre 16, versets 23 et 24 (p. 423)

– Sermon sur l’Évangile de notre Seigneur Jésus-Christ selon Saint Jean, chapitre 16, versets 25, 26 et 27 (p. 502)

46) Louis Burnier, « Etudes élémentaires et progressives de la parole de Dieu – Volume 7 » (Livre numérique Google)

47) Louis Burnier, « Etudes élémentaires et progressives de la parole de Dieu – Volume 6 » (Livre numérique Google)

48) Louis Vulliemin, « Considérations sur les moeurs des chrétiens, leur culte et leur gouvernement pendant les trois premiers siècles » (Livre numérique Google)

49) François Auguste Alphonse Gonthier, « Petite bibliothèque des pères de l’é̓glise, Volume 1 » (Livre numérique Google)

50) François-Auguste-Alphonse Gonthier, « Petite bibliothèque des Pères de l’Église, Volume 2 » (Livre numérique Google)

51) François Auguste Alphonse Gonthier, « Petite bibliothèque des pères de l’é̓glise, Volume 3 » (Livre numérique Google)

52) Louis Vulliemin, »La liturgie ou la manière de célébrer le service divin dans l’église de Genève » (Livre numérique Google)

53) Samuel Descombaz, « Guide biblique ou harmonie et commentaire pratique et populaire de l’Ancien et du Nouveau Testament – Volume 2 » (Livre numérique Google)

54) Jean-Baptiste Glaire*, « Introduction historique et critique aux livres de l’Ancien et du Nouveau Testament, Volume 2 » (Livre numérique Google)

* auteur était un catholique romain

55) Scipion Bérard, « Le réveil américain, ou la puissance de la prière – manifestations éclatantes de la grâce divine dans les réunions de prière tenues en divers lieux pendant 1857 et 1858 » (Livre numérique Google)

56) Charles Drelincourt, « Les enseignements de l’Église romaine comparés avec les saintes Écritures » (Livre numérique Google)

57) Jean-Augustin Bost, « L’oraison chrétienne ou La prière du coeur, Partie 1 » (Livre numérique Google)

58) Jean-Augustin Bost, « L’oraison chrétienne ou La prière du coeur, Partie 2 » (Livre numérique Google)

59) Jean-Augustin Bost, « L’oraison chrétienne ou La prière du coeur, Partie 3 » (Livre numérique Google)

60) Charles Drelincourt, « Prières et exhortation au jeûne et à la prière » (Livre numérique Google)

61) James Hamilton, « Le Mont des Oliviers ou Méditations sur la prière » (Livre numérique Google)

62) Auguste Louis Philippe Rochat, « Méditations sur l’histoire d’Ézéchias: adressées particulièrement aux fidèles » (Livre numérique Google)

63) Auguste Louis Philippe Rochat, « Méditations sur les vingt premiers chapitres du second livre des Chroniques » (Livre numérique Google)

Contenus:

– Prière de Salomon pour la dédicace du temple (p. 145)

– Suite de la prière de Salomon, etc.. (p. 155)

– La prière de Salomon est exaucée (p. 168)

– Josaphat attaqué par les Moabites, etc. – Première partie : l’humiliation et le recours à Dieu (p. 400)

64) Auguste Louis Philippe Rochat, « Méditations sur quelques portions de la parole de Dieu adressées particulièrement aux fidèles » (Livre numérique Google)

Contenus :

– La foi faible, méditation sur Marc chapitre 9, versets 23 et 24 (p. 11)

– La parabole du juge inique, ou l’assurance qu’ont les élus d’être un jour exaucés, méditation sur Luc chapitre 18, versets 1 à 8 (p. 145)

65) Auguste Louis Philippe Rochat, « Quelques aperçus simples et bibliques sur la nature, la constitution et le but de l’Église de Christ » (Livre numérique Google)

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Avertissement : je ne serais pas nécessairement d’accord avec toutes les opinions théologiques des auteurs des documents… svp utilisez du discernement (1 Thess. 5:21)… mes croyances bibliques sont résumées dans la Confession de foi baptiste de Londres 1689 (pour la lire: cliquez ici)

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Voir aussi:

Livres chrétiens gratuits

Livres électroniques gratuits : ouvrages de Jean Calvin (1509-1564)

Livres électroniques gratuits : d’autres ouvrages de Jean Calvin

Livres électroniques gratuits : ouvrages du pasteur huguenot Jean Daillé (1594-1670)

Livres électroniques gratuits : d’autres ouvrages du pasteur huguenot Jean Daillé (1594-1670)

Livres électroniques gratuits : oeuvres du pasteur huguenot Pierre Dumoulin (1568-1658)

Livres électroniques gratuits : quelques ouvrages de l’évangéliste Jonathan Edwards

Livres électroniques gratuits : « Le sommaire » et d’autres ouvrages du Réformateur Guillaume Farel

Livres électroniques gratuits: oeuvres de Pierre Jurieu (1637-1713)

Livres électroniques gratuits : des ouvrages de Martin Luther disponibles en français

Livres électroniques gratuits : ouvrages de César Malan (1787-1864)

Horace Monod: d’autres sermons disponibles

Livres électroniques gratuits : ouvrages de l’évangéliste Félix Neff (1798-1829)

Livres électronique gratuits : ouvrages du pasteur huguenot César Pégorier

Livres électroniques gratuits : d’autres ouvrages du théologien Bénédict (Benoît) Pictet

Livres électroniques gratuits: oeuvres du pasteur huguenot André Rivet (1572-1651)

Livres électroniques gratuits : d’autres ouvrages du pasteur Napoléon Roussel

Livres électroniques gratuits: oeuvres de J. C. Ryle (1816 – 1900)

Livres électroniques gratuits: commentaires bibliques de Thomas Scott (en français)

Livres électroniques gratuits : oeuvres de Charles Spurgeon (en français)

Livres électroniques gratuits: oeuvres de Pierre Viret (1511-1571)

Livres électroniques gratuits : ouvrages d’Isaac Watts (1674–1748)

Ouvrages gratuits de Scipion Bérard, pasteur du 19e siècle et traducteur de sermons de Charles Spurgeon

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Du jeûne selon l’Écriture (3e partie)

Dans la providence divine, j’ai trouvé récemment une revue évangélique protestante du dix-neuvième siècle contenant un article sur le jeûne selon les Écritures. Ayant apprécié les contenus de cet article utile, j’avais pensé sage de partager ses contenus sur ce blogue. Étant donné que l’article est assez long, j’avais pensé bon de le couper en différents morceaux. Voici la troisième partie:

Nous n’entrerons pas dans l’examen détaillé de plus de passages de l’Ancien Testament concernant la question. Ceux qu’il resterait à étudier ne jetteraient guère plus de lumière sur le sujet, que ceux que nous avons passés en revue. La doctrine qui en ressort est identique.

Nous allons résumer celle-ci, en caractérisant le jeûne hébreu de l’Ancien Testament, sous le rapport de sa forme, de ses occasions et de son but.

Sous le point de vue de la forme, de la manière avec laquelle il se célébrait, le jeûne, dans l’Ancien Testament, consistait en un dur traitement du corps par l’abstinence (Zacharie 7:3), prolongé parfois jusqu’au soir (2 Samuel 1:12), et même pendant trois jours (Esther 4:15), pendant sept jours (1 Samuel 31:13), avec plus ou moins de rigueur (Jonas 3:7), au point même que l’on perdit son embonpoint et ses forces. (Psaume 109:24) Il était accompagné du port du vêtement d’affliction fait de poils (le sac), de la confession des péchés, de pleurs, même de lamentations et du déchirement de ses habits; et d’ailleurs fréquemment associé à la présentation de sacrifices (Juges 20:26; Jérémie 14:11), à l’abstention de travail, à de saintes convocations, et surtout à la prière.

Les occasions auxquelles on le pratiquait, c’était d’abord au jour solennel des propitiations; c’est le jour qui est appelé dans le Nouveau Testament simplement le « jeûne » (Actes 27:3); puis, au sujet d’un grand malheur, public ou particulier, (fléau, invasion, défaite, deuil, maladie grave, etc.), soit passé soit redouté dans un prochain avenir, et dont on voulait ou célébrer la mémoire ou demander la délivrance en s’humiliant devant Dieu et en l’invoquant avec ardeur.

Le but enfin, et c’est ici le trait le plus caractéristique de ce jeûne et la remarque capitale dans la matière, le but était la recherche de la miséricorde de Dieu, que l’on implorait pour qu’il pardonnât des péchés à cause desquels il avait frappé ou il allait frapper, et qu’il accordât délivrance.

Le jeûne était constamment uni à la prière, la précédant et l’accompagnant, y servant de préparation par un acte d’humiliation et de renoncement, mais d’ailleurs toujours subordonné, de place et d’importance, à celle-ci; car c’est toujours à la prière même qu’est attribuée la réponse favorable de l’Éternel.

J’en résumerais donc l’idée générale en disant que c’était un acte d’humiliation auxiliaire de la prière, y préparant l’âme en lui rappelant vivement ses péchés, son. indignité et le besoin du miséricordieux secours de Dieu.

En nous souvenant de ce point principal, et d’ailleurs de l’usage modéré, rare même, de ce moyen de discipline personnelle, et de son caractère habituellement tout spontané et occasionnel, nous nous trouvons bien loin de ce que le jeûne devint parmi les pharisiens et dans le catholicisme, loin même, dirai-je, de l’idée qu’on s’en fait vulgairement. Il n’est question ici ni de prétention à obtenir son pardon ou tout au moins à se rendre Dieu propice par la vertu de l’acte matériel du jeûne, ni de procédé matériel pour maîtriser la chair et produire la sanctification, mais d’acte extraordinaire d’humiliation préparatoire à la prière, auquel on recourt de loin en loin, ordinairement avec spontanéité, dans des occasions particulièrement graves et critiques.

Le point de vue le plus intéressant pour nous de la question du jeûne, est celui de son caractère et de son rôle dans la dispensation évangélique. Nous ne l’avons pas abordé. Toutefois le jeûne, tel que l’entend la Parole de Dieu de l’Ancien Testament, est si peu cérémoniel et légal, il est tellement en harmonie, comme nous pourrons le voir, avec le jeûne du Nouveau Testament, qu’en traitant de l’un nous nous trouverons avoir traité de l’autre, et avoir obtenu cet avantage particulier, d’avoir une fois de plus fait sentir l’unité de l’esprit qui a présidé à l’établissement des deux économies et à la rédaction des deux groupes de nos écrits sacrés, l’Ancien et le Nouveau Testament.

source:

« Le Chrétien évangélique – volume 2 » (Livre numérique Google)

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Voir aussi:

Du jeûne selon l’Écriture (4e partie)

Du jeûne selon l’Écriture (2e partie)

Du jeûne selon l’Écriture (1re partie)

Prière

Livres chrétiens

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